Décembre 2018 : un logement sur deux est énergivore

Mis à jour le 07/02/2020

1 logement sur 2 est énergivore dans le Loir-et-Cher, selon l’Observatoire des DPE (diagnostics de performance énergétique) de l’Ademe

Le secteur résidentiel est l’un des secteurs clé pour lutter contre le réchauffement climatique puisqu’il représente 34 % de la consommation énergétique finale du Loir-et-Cher (source : LIG’AIR, données 2012).

La performance énergétique des bâtiments peut être mesurée grâce au diagnostic de performance énergétique (DPE). Ce diagnostic doit être présenté lors de la vente ou la location des logements ; il vise à fournir au propriétaire et au locataire une estimation de la quantité d’énergie consommée par son logement (chauffage, refroidissement et production d'eau chaude sanitaire) dans des conditions d’utilisation normales.

Le DPE permet de catégoriser le parc en 7 classes, allant de la lettre A pour les logements les plus performants, à la lettre G pour les constructions les plus énergivores.

Les logements des classes A, B et C sont des logements économes en énergie, consommant moins de 150 kWhep/m²/an : ce sont en général des logements neufs disposant du label BBC (Bâtiments Basse Consommation) ou des logements récents disposant d’un très bon système de chauffage et répondant aux critères de la réglementation thermique RT 2012.

À l’inverse, les classes E, F et G sont les classes les plus énergivores : il s’agit de logements anciens (construits avant les années 70), mal isolés et/ou ne disposant pas de système de chauffage performant.

Dans le Loir-et-Cher et selon l'observatoire des DPE de l'Ademe (chiffres d'octobre 2018), 17 % des logements sont classés dans les catégories A, B ou C. Les logements les plus énergivores représentent 53 % des logements.

L’État, les collectivités et divers organismes aident les propriétaires occupants, sous conditions de ressources, à réaliser des travaux de rénovation énergétique au travers de plusieurs dispositifs :

- le programme Habiter Mieux, qui comprend une aide financière de l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH) ainsi qu'un accompagnement personnalisé pour aider les ménages à réaliser des travaux de rénovation thermique. En 2018, ce sont près de 300 ménages qui ont bénéficié du dispositif en Loir-et-Chern ce qui a permis une amélioration énergétique de leur logement de 41% en moyenne. Le montant moyen de l'aide est de 6080 € pour un montant de travaux de 14000 €;

- aides complémentaires des caisses de retraite et des collectivités partenaires.

D’autres aides peuvent être mobilisées simultanément :

  • Éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ Habiter Mieux)
  • Crédit d’Impôt Transition Énergétique (CITE)
  • Aide au financement d’Action Logement (prêts, avances et subventions), pour les salariés ressortissants.

Pour en savoir plus :