Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles

Mis à jour le 07/04/2015

Index d'articles

Le principe du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles est d’aider les investissements réalisés par les exploitations agricoles. Ce dispositif est décliné dans chacun des programmes de développement rural régionaux, dont les Régions sont autorité de gestion.

Sur la base des éléments figurant dans les maquettes des 21 programmes de développement rural des régions de l’hexagone, les financements du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), du Ministère de l’agriculture et des Régions mobilisés pour ce plan s’élèvent à 200 M€ par an pour la période 2014/2020. Dans ce cadre, pour chacune des années 2015, 2016 et 2017, 56 M€ de crédits du MAAF seront apportés. Cela représente un engagement supplémentaire conséquent, comparés aux 30 M€ pour les années 2013 et 2014. C’est presque un doublement des crédits consacrés à ce sujet.

S’y ajouteront les aides des autres financeurs qui souhaiteront s’engager à leurs côtés, comme par exemple les Agences de l’eau.

Ce plan permettra de moderniser l’appareil de production, d’innover, de combiner performance économique, environnementale, sanitaire et sociale, et de favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs. Il s’inscrira dans les orientations stratégiques partagées par l’amont et l’aval des filières.

Les Régions et l’Etat, sur la base des concertations menées avec la profession agricole, partagent une stratégie commune pour le plan pour la compétitivité et l’adaptation des exploitations agricoles, déclinée autour des 4 priorités suivantes :

  • Une priorité essentielle : l’élevage. La modernisation des exploitations d’élevage est la première priorité du plan, au vu des besoins particuliers dans ce secteur soumis à des coûts d’investissement élevés avec l’enjeu particulier que constituent les bâtiments, l’amélioration des conditions de travail et l’autonomie alimentaire du cheptel. Une nouveauté notable : l’éligibilité des filières volailles et porc à ces crédits, auparavant fermés à ces filières.
  • Une priorité pour le secteur végétal : la recherche de la performance économique et environnementale, par la maîtrise des intrants et la protection des ressources naturelles (érosion des sols, eau, biodiversité...). Il s’agit également de répondre aux problématiques particulières de certaines de ces filières : rénovation du verger, investissement dans les serres, investissement dans secteur du chanvre, lin, fécule de pommes de terre et riz pour éviter leur disparition au profit des céréales...
  • Une priorité pour l’amélioration de la performance énergétique des exploitations agricoles, pour réduire les charges de production et promouvoir les investissements d’économie d’énergie et de production d’énergie renouvelable dans les exploitations, notamment par la méthanisation.
  • Une priorité transversale : l’encouragement des projets s’inscrivant dans une démarche agro-écologique, en particulier ceux conduits dans le cadre d’un groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE).

En savoir plus :

 document :  plan pour la compétitivité et l’adaptation des exploitations agricoles 2014/2020