Document Général d'Orientations pour la Sécurité Routière 2018-2022

Mis à jour le 12/01/2024

Dans un contexte difficile de reprise de l'accidentalité routière depuis 2013, l'objectif national de diviser par deux le nombre de personnes tuées en 2010 et 2020 nécessite une mobilisation de l'ensemble des acteurs locaux concourant à la sécurité routière.

Dans le Loir-et-Cher, au cours de l’année 2017, le nombre de personnes tuées sur les routes a été de 35, soit 4 de plus qu’en 2016 et 8 de plus qu’en 2015. Le facteur comportemental, se traduisant généralement par un manque de respect des règles élémentaires de sécurité routière, demeure le premier motif d'insécurité. Ce constat alarmant nous rappellent que la lutte contre l’insécurité routière doit faire l’objet d’une vigilance de tous, et à chaque instant pour que des vies soient épargnées.

Une stratégie sur 5 ans pour améliorer la sécurité routière dans le département

C’est dans cet objectif qu’a été élaboré le document général d’orientations (DGO) de Loir-et-Cher. Il formalise, pour les cinq années à venir, l’engagement de partenaires autour d’orientations générales qui seront déclinées annuellement au travers de projets et actions arrêtés par les plans départementaux d’actions sécurité routière et de contrôles routiers (PDASR et PDCR).

Les orientations inscrites au DGO s’articulent autour de quatre priorités gouvernementales, réaffirmées lors de l’installation du Conseil National de Sécurité Routière (CNSR) du 23 janvier 2017 :

  • intensifier la lutte contre les comportements dangereux
  • protéger les usagers les plus vulnérables
  • favoriser l’innovation pour améliorer la sécurité routière
  • donner l’assurance que tous les usagers de la route sont égaux devant la loi

Le document général d’orientations fixe ainsi 7 enjeux pour la période 2018-2022 : le risque routier professionnel, la conduite après usage de substances psychoactives, les jeunes, les seniors, les deux-roues motorisés, la vitesse et les distracteurs (tout ce qui peut détourner l'attention du conducteur comme par exemple l'usage du téléphone portable au volant).

Le DGO, résultat d’un travail partenarial

L'élaboration du DGO a mobilisé les services de l'Etat, le Parquet, les Forces de l'ordre, les collectivités et de très nombreux intervenants de l’éducation, des domaines professionnels et associatifs. Leurs représentants sont intervenus sur deux niveaux de décision et de participation : un comité de pilotage, garant de l'implication de tous les partenaires et un comité technique  qui a apporté son expertise pour définir des orientations d'actions adaptées au contexte local.

Le DGO est donc le résultat d’un travail partenarial dans lequel les acteurs locaux se sont engagés à progresser collectivement pour réduire le nombre d’accidents sur les routes.

Consulter le site www.securite-routiere.gouv.fr