Qui peut en bénéficier ?

Mis à jour le 21/07/2015

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« Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement » [ 1
Toute personne faisant face à une maladie grave ou potentiellement mortelle, qu’elle soit un nouveauné, un enfant ou un adulte, peut bénéficier de soins palliatifs et de la prise en charge adaptée : personnes souffrant d’un cancer, du sida, d’une maladie dégénérative, des suites d’un accident vasculaire cérébral grave, de la maladie d’Alzheimer,… 

Les soins palliatifs concernent également les patients hospitalisés dans les services de réanimation ou de soins intensifs lorsque l’objectif de soins n’est plus la guérison. 
Enfin, ils s’adressent aux personnes âgées dans des situations complexes, dépendantes ou fragiles ou aux nouveau-nés avec malformations néonatales.

La démarche continue des soins palliatifs

Les soins palliatifs ne sont pas réservés uniquement aux patients en fin de vie. Ils peuvent être mis en place au cours de différentes périodes de la maladie. Ils sont également associés à des traitements dont l’objectif est de guérir ou de ralentir l’évolution de la maladie (Ex. : chimiothérapie). Les équipes de soins palliatifs sont présents pour soulager les souffrances. Un accompagnement médical et psychologique est ainsi mis en oeuvre. Lorsque les traitements des malades n’apportent plus de guérison au patient, les aidants jouent alors un rôle d’amélioration de la qualité de vie et de préservation de la dignité de la personne malade, et de ses proches.

Lorsque le décès approche, les soins palliatifs deviennent une priorité. Les équipes soignantes vont tout mettre en oeuvre pour atténuer la souffrance du malade et lui assurer le confort nécessaire.

Il s’agit de poursuivre les soins et la prise en charge par les traitements les plus appropriées. 
L’accompagnement de la famille fait aussi partie des missions des soins palliatifs. _ La maladie d’un proche est souvent source d’angoisse, d’interrogations et de souffrance. Ils ont alors besoin de soutien moral, affectif et spirituel. Les équipes soignantes, les bénévoles et les associations de malades, préalablement formés, répondent à ce besoin. Ils sont là pour épauler les familles dans leur difficile parcours face à la maladie touchant l’un des leurs. Cet accompagnement se poursuit en cas de décès du proche, pour aider au travail de deuil.

[ 1] Loi du 9 juin 1999